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ORIGINE DE LA PHYTOTHERAPIE
Installés en Chaldée 5000 ans av. J.C, les Sumériens ont laissé de nombreuses tablettes d'argile gravées en caractères cunéïformes retrouvées en 1948 dans les ruines de Nippur. Elles contiennent des recueils de formulaires de remèdes à base d'espèces végétales.
Les Assyriens et les Babyloniens connaissaient près de 250 plantes médicinales.
Les Hébreux utilisaient les mêmes plantes que les Mésopotamiens et les Egyptiens. Ces manuscrits sont des inventaires de remèdes où sont décrits des plantes et des produits végétaux comme l'huile de Ricin, l'Aloès, la Menthe, l'Encens, la Myrrhe, la Gomme Arabique, l'Absinthe, la Canelle, l'Oignon, le Cumin, le Lis, le Laurier, l'huile d'Olive, le Mélilot ...etc. Ils connaissaient les propriétés analgésiques du Pavot et réalisaient ainsi un certain nombre de préparations ...
Les Grecs héritèrent de la connaissance des civilisations orientales par l'intermédiaire des invasions Perses.
Hippocrate (400 ans av. J.C) indique un remède végétal à chaque malade en utilisant 230 plantes tel que l'Ail, la Sariette, la Belladone, le Persil, le Myrte, la Menthe ...etc.
Vers l'An 1000, Avicenne (philosophe, médecin Persan) rédige "le Canon de la médecine" synthèse du savoir Grec, Indien, Perse, Arabe et de ses propres découvertes. Il recense ainsi près de 785 drogues d'origine animale, végétale et minérale. Les oeuvres d'Avicenne aboutissent en France au XIIe siècle.
Du XIIe au XVIe siècle, la préparation et la vente des plantes médicinales se trouve chez les apothicaires. La découverte du nouveau monde par Christophe Colomb enrichi le domaine médicale d'une centaine de nouvelles plantes.
Au XVIe siècle, Paracelse (médecin Suisse) tente de tirer la quintessence des plantes et de trouver le remède spécifique à chaque maladie (notion de principe actif).
BASES DE LA PHYTOTHERAPIE
Le mot phytothérapie provient du grec qui signifie "soigner avec les plantes". Il s'agit d'une pratique millénaire basée à la fois sur l'empirisme et sur les découvertes biochimiques récentes. C'est une médecine fondée sur l'extraction de plantes et les principes actifs naturels. Les plantes peuvent se présenter sous trois formes différentes, sous forme de plantes fraiches, de plantes séchées ou de plantes "stabilisées".
Différents procédés d'extraction des principes actifs sont utilisés comme par exemple la macération (les teintures mères s'obtiennent par macération de plantes fraîches dans de l'alcool à 95°), l'infusion, la décoction, la percolation (en laissant migrer un solvant par gravité dans une poudre de plante, en migration lente afin de solubiliser les principes actifs dans le solvant) ...etc.
Les principes actifs de la plante sont des composants naturellement présents dans cette plante qui lui confèrent son action thérapeutique. On parle aussi de "Totum" qui correspond à l'ensemble des molécules actives de la plante, procurant un bénéfice et une synergie de l'ensemble de ces principes actifs.
Le métabolisme d'une plante produit avant tout des glucides e t des protides. Une fraction des glucides est transformée en composés divers, dont les lipides (molécules les plus importantes pour la plante). Son métabolisme fournit aussi plusieurs corps secondaires utilisés dans l'arsenal thérapeutique comme les hétérosides, les alcaloïdes, les huiles essentielles, les tannins, les vitamines, les oligo-éléments, et aussi des actions antibactériennes.
NUTRITION
La nutrition a considérablement évolué depuis une décennie et s'éloigne des vieux concepts, comme celui de la pyramide alimentaire. Cette dernière est un outil très global qui se trouve aujourd'hui très controversé (produits laitiers, blés modernes, sucres raffinés etc...).
Les récentes études sur la flore intestinale ont montré son rôle longtemps ignoré ou négligé. Ainsi, la nutrigénomique (interaction des aliments avec les gènes) met en évidence le rôle de l'individualité génétique quant à la réaction à certains aliments.
MICRONUTRITION
La micronutrition consiste à satisfaire les besoins en micronutriments de l’individu par une alimentation diversifiée, associée si nécessaire à une complémentation personnalisée.
Elle trouve ses fondements dans les recherches effectuées sur les liens avérés entre l’alimentation, la santé et la prévention. Cette approche consiste à regarder les nutriments qui se trouvent dans les aliments et la façon dont l'organisme les utilise:
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Les macronutriments qui fournissent l’énergie et la force nécessaires à l’organisme (les lipides, les glucides et les protéines).
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Les micronutriments qui ne jouent aucun rôle énergétique mais dont le rôle est fondamental pour le fonctionnement de l’ensemble des métabolismes du corps, comme les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments, les acides gras essentiels, les antioxydants, les acides aminés, les probiotiques.
Ainsi la micronutrition permet de répondre aux agents stressants auxquels l’organisme est perpétuellement confronté. Les déficits en micronutriments et certains excès alimentaires entraînent des déséquilibres qui sont responsables d’un nombre important de symptômes ressentis au quotidien tels que les troubles du sommeil, de la mémoire, les douleurs diffuses, les troubles de l’humeur, la fragilité osseuse et tendineuse, les problèmes cutanés, hormonaux, digestifs, ainsi que les maladies dégénératives chroniques (maladies artérielles et coronaires, accidents vasculaires cérébraux (AVC), diabète, l’hypertension artérielle (HTA), Alzheimer, Parkinson, Maladie de Crohn, dégénérescence maculaire, asthme, arthrite…etc).
Une correction de ces déséquilibres, par une alimentation équilibrée et/ou une supplémentation en micronutriments peut améliorer de manière rapide et spectaculaire les symptômes ressentis.
LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES
Les compléments alimentaires sont destinés aux personnes dans un cadre préventif ou de réduction des facteurs risque. Ils favorisent le bon déroulement de certaines fonctions physiologiques et peuvent dans ce cadre être aussi utilisés pour accompagner les personnes atteintes de troubles fonctionnels.
Selon les circonstances tel que le stress, l'anxiété, l'alimentation non adaptée..., les besoins en un nutriment particulier peuvent être accrus, le complément alimentaire assure alors un ré-équilibrage.
Ils ont par conséquent le rôle d'apporter des nutriments permettant de corriger une carence liée au mode alimentaire habituel, à un besoin accru ou à un déficit d'assimilation, mais aussi d'apporter des substances jouant un rôle physiologique favorisant le bon déroulement d'une ou plusieurs fonctions corporelles ou aidant à la réduction d'un facteur causal d'un risque de maladie.